Les infections nosocomiales
Elle survient au niveau de la partie opérée. La contamination par des germes touche les personnes plus fragiles dont l’organisme est affaiblit.
La plus courante est l’infection urinaire, vient ensuite la pneumonie, les infections de la partie opérée, et l’infection du cathéter.
Les bactéries mises en causes ( Escherichia coli, staphylocoques dorés) sont souvent résistantes aux traitements antibiotiques et il est difficile de soigner le patient.
Les chiffres de 2006, annoncent entre 700 000 et 800 000 personnes ayant contracté une infection nosocomiale et provoque 4000 décès par an.
Comment les établissements de santé luttent-ils contre ces maladies ?
Un réseau de surveillance en partenariat avec l’INVS (Institut National de Surveillance Sanitaire)
Les personnels hospitaliers ont été formés
Certaines infections doivent être déclarées
Un tableau de bord a été instauré et permet de comparer les établissements
Une enquête est faite tous les 5 ans et permet une photographie de la situation.
Quels sont les recours si vous avez été victimes d’une infection nosocomiale ?
La transaction amiable ne débouche en général sur aucune solution.
Vous devez saisir la CRCI (Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation des accidents médicaux) : cette procédure évite la voie judiciaire, elle est relativement rapide mais Vous devez être obligatoirement accompagné d’un avocat ou d’un médecin conseil.
Le tribunal administratif ou de grande instance selon si l’établissement est public ou privé.
Cette procédure est valable également si vous avez été victime d’une erreur médicale.
FNMF/N.MERGUI
Libellés : communication, infections nosocomiales, maladies, population française, prévention, qualité des soins, rapport